Vivre une grossesse sereine, idyllique, où tout est parfait… on en rêve toutes ! Surtout quand la copine ou la collègue nous bassine avec sa « grossesse de rêve » !
Mais souvent des petits (ou gros) hics viennent perturber notre grossesse.
On entend souvent que les bébés, in-utéro ressentent les émotions de la maman. Ce qui peut être anxiogène et vous faire rentrer vitesse grand V dans un cercle vicieux : « Si je stresse, mon bébé va le ressentir… nan…il ne faut absolument pas que je stresse… résultat : je stresse ! ». Bref, vous voyez le schéma.
Mon bébé ressent-il vraiment toutes mes émotions ?
Un bébé zen dans le ventre d'une maman stressée : c'est possible ?
Il est tout à fait possible qu’un bébé soit serein, même en grandissant dans le ventre d’une mère souffrante. Etonnant me direz-vous, car si « tout » passe par le cordon ombilical via les hormones, si le placenta ne filtre pas les messages émotionnels (transportés par les hormones messagères), pourquoi un bébé in utéro ne réagit-il pas à toutes les émotions de sa mère ? (En fait, heureusement, car une femme enceinte vit des milliers d’émotions différentes !).
Une question de stade de développement
Tout d’abord, le stade de développement du fœtus joue. Il faut suffisamment de cellules pour qu’il ressente une émotion. Chaque cas est différent, mais généralement, plus le corps physique grandit, plus le ressenti des émotions est présent. Pour cette raison, un même événement vécu à deux moments différents peut avoir un impact différent.
Une question de résonnance
Ensuite, je constate qu’un bébé va « s’accrocher » à certaines émotions ou croyances en fonction de sa résonnance avec lui. Il va aller puiser ce dont il a besoin pour réveiller et mettre en lumière des émotions ou croyances sur lesquelles son être a besoin de travailler pour évoluer. En effet, un bébé ne connait des émotions de sa mère que ce qu’il re-connait en lui-même, ce qui va résonner en lui. En d’autres mots, il connait déjà ces émotions/croyances et elles ne sont pas apaisées en lui, donc elles le font réagir. Donc si un bébé souffre de ce que souffre sa mère, c’est souvent une forme de projection de ses propres souffrances.
Prenons l’exemple de deux adultes avec une blessure de rejet. Pour le premier, sa blessure est encore à vif, dès qu’il va vivre une situation de rejet de la part des autres, il va réagir vivement ou sa peur d’être rejeté va le conduire à certains comportements (ne pas se montrer, rester en retrait, ne pas oser se lancer dans des projets…) ; le second a dépassé et pansé sa blessure : la même situation n’aura pas d’impact, car il aura appris à vivre pour lui, à ne pas se fier au regard des autres, il ne craindra pas de s’exprimer, d’être critiqué… C’est la même chose pour un bébé, même in-utéro.
Une question de processus d'incarnation
Enfin, l’âme d’un bébé pendant la gestation n’est pas toujours présente. Elle fait des va-et-vient. Elle s’adapte progressivement à son corps, à la densité. Je vous invite à lire à ce sujet « Les 9 marches » de Daniel Meurois et Anne Givaudan qui retrace le parcours d’une âme qui s’incarne pendant les 9 mois de la gestation, une mine d’or pour s'ouvrir à une autre conception de la grossesse et mieux comprendre ce que vit votre enfant pendant cette période. L’impact d’un événement ou d’une émotion pourra ainsi également varier selon la présence ou non de l’âme dans son corps physique.
Que faire pour limiter l’impact de mes émotions et croyances ?
Parlez à votre enfant
En premier lieu… « zzeeeennnn » ! Respirez, reposez-vous… Même si vous avez une activité quotidienne dense, prenez un temps, peut-être en fin de journée, pour vous poser, vous détendre et vous connecter à votre enfant. Lui parler. Lui expliquer ce que ce vous vivez, vos émotions, vos joies comme vos difficultés, lui raconter votre journée et bien lui dire que ce que vous ressentez, que ce qui se passe autour de vous et en vous n'est pas de sa faute, que ça vous appartient et que c'est à vous de le gérer...
Guérissez vos blessures
Ensuite, commencez à prendre soin de vos « propres dossiers » le plus tôt possible, dès le projet bébé, ou même avant. Si vous ne l’avez pas fait, pas de panique ! Un travail est toujours possible pendant la grossesse et après. S’occuper de nos propres blessures évite à nos enfants d’avoir à les porter.
La maternité réveille généralement des "dossiers non traités", votre enfant / son âme vous invite à aller les voir et les guérir. La maternité est une belle opportunité de guérison émotionnelle pour vous (et aussi pour bébé !).
Votre enfant vous a choisi
Et rappelez-vous : tout est juste. Votre enfant ne s’incarne pas par hasard dans cette famille, avec ce papa, cette maman, ces frères et sœurs… Il l’a choisie car elle résonne avec ce qu’il a besoin de travailler pour évoluer, même si c'est inconfortable. Et n'oubliez pas qu'une âme s'incarne pour apprendre, expérimenter, évoluer, grandir : donc tout est matière à apprentissage et évolution, tout est - d'un point de vue de l'âme - bénéfique.
Alors… Pfiou… on respire !
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