Tu t'es déjà retrouvé(e) face à ton miroir et à te dire « qu’est-ce que je suis moche, gros(se), nul(le)… » ou juste te regarder et à sortir un « ppffff » déprimé de ta bouche ? Et oui, on a la critique facile ! L’amour de soi, il est complètement dans les chaussettes.
D’ailleurs, en parlant de « s’aimer », c’est un mot simple en apparence, non ? Et pourtant, en consultation, il fait bugger tout le monde : « euh, je ne sais pas ce que ça veut dire » ou on secoue la tête avec un petit "non, je ne m'aime pas" tout triste.
Aujourd’hui, on plonge dans ce thème pour mettre une réalité concrète sur ce mot : Que veut dire s’aimer ? Pourquoi c’est important de s’aimer ? Pourquoi on a tant de mal à y parvenir ? Et comment y arriver concrètement ?
Avant de te dire COMMENT t'aimer (oui, oui, on va y venir !), on va faire un petit tour d'horizon pour comprendre ce truc un peu fou qu'est l'amour de soi.
Premier truc à savoir : oublie tous ces posts Instagram qui te montrent des gens parfaits en train de faire leur routine matinale de 3h avec méditation, yoga et smoothie vert ! S'aimer, ce n'est pas ça du tout !
Alors, s'aimer, c'est quoi au juste ?
Imagine que tu es ton propre meilleur ami, celui ou celle que tu défends bec et ongles quand quelqu'un dit du mal de lui ? Eh bien, s'aimer c'est faire pareil... avec toi-même ! Simple, non ? Oui, bon pas si simple, ok !
Petit point vocabulaire rapide (promis, pas de cours soporifique !)
Trois termes qu’on l’on a tendance à confondre et à substituer les uns aux autres. Bien qu’ils se nourrissent les uns les autres, ils revêtent des énergies bien distinctes.
- La confiance en soi, c'est quand tu te dis "Yes, je peux le faire !" avant un entretien d'embauche. Le curseur monte ou descend généralement en fonction de tes expériences passées de réussites ou d’échecs.
- L'estime de soi, c'est plus du genre "Est-ce que je vaux quelque chose ?" C’est ta valeur, l’importance que tu te donnes (Psitt ! OUI, tu vaux beaucoup ! ✨)
- L'amour de soi, c'est le boss final !
C'est quand tu t'acceptes en mode XXXL, avec tes qualités de dingue ET tes petits défauts craquants (ou tes plus gros). Sans condition, sans "si" et sans "mais". Tu es tel(le) que tu es, et c’est OK !
C’est dire stop au petit juge à l’intérieur de toi qui te dit « ce n’est pas assez », « ce n’est pas bien », « tu devrais »… c’est être bienveillante avec toi-même.
C’est te respecter : respecter tes limites, tes besoins, tes désirs. Si mon corps a besoin de légumes, je limite un peu les féculents et je remplace par des légumes. Si je n’ai pas envie d’aller chez tata Josette ce dimanche parce que je suis fatigué(e), j’écoute mon corps qui a besoin de repos et je lui offre ce temps de pause.
Attention aux idées reçues ! S'aimer, ce n'est PAS :
- Se regarder dans le miroir en mode "Je suis parfait(e)"
- Devenir plus égoïste qu'un chat qui refuse de partager ses croquettes
- Ignorer les autres et vivre sa meilleure vie en mode solo
Au contraire ! Quand tu t'aimes vraiment, c'est comme si tu mettais ton masque d'oxygène dans l'avion AVANT d'aider les autres. Tu ne peux pas donner ce que tu n’as pas, pas vrai ?
Maintenant, parlons des super-pouvoirs que tu débloques quand tu commences à t'aimer...
Les super-pouvoirs de l'amour de soi
#1 : Tu dis STOP à ton critiqueur intérieur
Tu sais, cette petite voix agaçante qui te dit "t'aurais pu faire mieux" ou "t'es nulle" ? Eh bien, elle prend sa retraite ! Plus de "oui mais", plus de "si seulement"... Imagine le calme dans ta tête !
#2 : Tes relations deviennent ENFIN saines
Exit les relations toxiques où tu te pliais en 4 pour faire plaisir ! Fini d’accepter que les autres te fassent du mal. Quand tu t'aimes, tu poses des limites aussi naturellement que tu mets ton pyjama le soir. "Non" devient un mot normal dans ton vocabulaire, sans cette montagne de culpabilité qui va avec ! Pourquoi ? Parce que tu connais ta valeur, tu sais que tu mérites des relations épanouissantes, tu mérites ce qu’il y a de mieux.
Et comme on attire ce qu’on vibre, comme tu t'aimes suffisamment, tu attires des personnes qui s’aiment aussi suffisamment pour créer une relation saine.
#3 : Le fameux "temps pour soi" n'est plus un luxe
Prendre un bain de 2h avec ton bouquin préféré ? Faire une sieste un dimanche aprèm ? Plus besoin de te justifier ou de culpabiliser. C'est comme recharger ton téléphone : normal et nécessaire !
Mais... pourquoi c'est si dur alors ?
Alors, si c'est tellement bénéfique pour soi et pour les autres de s'aimer, pourquoi n'y arrive-t-on pas ?
Qu’avons-nous appris ?
On nous a appris plein de trucs à l'école (merci Pythagore), mais personne ne nous a appris à nous aimer ! À la place, on a appris à :
- Être sage (comprendre : faire plaisir aux autres)
- Être parfait(e) (mission impossible ! Bonjour le sentiment d’échec, de dévalorisation et de culpabilité)
- Chercher l'approbation des autres comme si tu cherchais un Pokémon
Mais je vais te poser une question : « Jusqu’à quel point es-tu prête à ne pas t’aimer pour être aimé(e) des autres ? » Alors ? Puissante, cette question non ?
Oh, et parlons de ce truc bien ancré dans notre société : cette idée que penser à soi, c'est MAL !
Tu vois, on a grandi avec ces messages qui nous disent que s'occuper de soi, c'est être égoïste. Que prendre soin des autres, c'est plus noble que prendre soin de soi. Notre société nous a tellement bien programmés dans la dévotion et le sacrifice qu'on finit par culpabiliser rien qu'en s'achetant un café à emporter !
"Pense aux autres avant de penser à toi"
"Aide ton prochain"
"Donne sans compter"
Ça te rappelle quelque chose ? C'est comme si on avait tous reçu le manuel "Comment s'oublier soi-même en 10 leçons" !
Résultat : quand on commence à s'aimer et à se chouchouter, on a l'impression d'être la pire personne au monde.
Perfect is perfect
Et puis il y a ce fameux perfectionnisme... Ah, celui-là ! C'est comme un coloc toxique qui te dit que rien n'est jamais assez bien. Tu sais quoi ? Perfectionnisme et amour de soi, ça ne matche pas ! Il est temps de lui dire de déménager !
Moi dépendant(e) ?
La dépendance aux autres ? C'est un peu notre mode "par défaut" depuis qu'on est bébé. Normal ! Un bébé ne peut survivre sans un adulte. Mais maintenant qu'on est grand(e), on peut mettre à jour notre système, non ? Nous n’avons plus besoin de chercher l’attention et l’amour de l’autre pour notre survie, on sait se gérer tout seul et on peut choisir la relation qui va nous faire du bien et non la relation à tout prix.
Bon, maintenant la question qui tue : Comment on fait concrètement ?
La boîte à outils de l'amour de soi
Peut-être que tu te dis "Ok, tout ça sonne bien, mais concrètement, comment on fait ?". Comment arrive-t-on à cet amour de soi quand on n’a jamais su faire ?
Étape 1 : Fais le point avec toi-même (pas besoin d’une retraite dans l'Himalaya !)
C'est un peu comme faire le tri dans ton placard : regarde comment tu te parles. Si tu parlais comme ça à ton/ta meilleur(e) ami(e), il/elle serait encore là ?
Petit exercice sympa : Note pendant une journée les phrases que tu te dis. Tu risques d'être surpris(e) ! C'est souvent plus violent que Netflix !
Étape 2 : Deviens ton propre supporter
Tu sais comment tu encourages ton amie quand elle rate un truc ? "C'est pas grave ma belle, la prochaine fois sera la bonne !" Eh bien, même chose avec toi ! Remplace "Je suis nulle" par "J'apprends, comme tout le monde", « je fais de mon mieux et c’est assez ». Ce n’est pas de la magie, c'est de la bienveillance !
Étape 3 : Apprends à dire NON (sans partir en courant)
Non, tu ne peux pas garder les 3 enfants de ta cousine ce week-end. Non, tu ne peux pas faire 3 projets en même temps. Non, tu n'es pas disponible 24/7. (Ps : Le monde ne s'arrête pas de tourner quand tu dis non, promis !)
Étape 4 : Bye bye la culpabilité !
La culpabilité, c'est comme un vieux jean trop serré : il est temps de s'en débarrasser ! Dis-toi que la plupart de tes culpabilités de maman (pour ne pas dire toutes) sont erronées : elles viennent de ton jugement intérieur bien trop dur, de croyances, de responsabilité que tu prends alors qu'elles ne t'appartiennent pas...
Quelques paroles pour finir
S'aimer, ce n’est pas un truc qu'on réussit du jour au lendemain. C'est plus comme apprendre à faire du vélo : au début on tombe, on se relève, et un jour... ça roule tout seul !
Comme le dit si bien Louane dans sa chanson : "J'ai toujours eu un peu d'mal à m'aimer, et j'apprends tous les jours à devenir douce"...
Et toi ? T'en es où dans ton voyage vers l'amour de soi ? Si tu veux un GPS pour t'accompagner, je suis en train de créer un super programme spécial pour les mamans qui en ont marre de se taper dessus ! Et l’amour de soi, c'est l'étape finale du parcours. Beau projet non ?
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PS : N'hésite pas à partager cet article avec une copine qui en aurait besoin. Parfois, un simple partage peut faire toute la différence !
PS2 : Ah ! Encore une dernière chose ! Louane (oui encore) s’adresse à sa fille dans la chanson : « Maintenant ce que j’espère de tout mon cœur, c’est qu’toi tu feras pas la même erreur ». Si tu apprends à t’aimer, il sera plus facile pour tes enfants d’apprendre à s’aimer ;-)