Comment la spiritualité et les perceptions subtiles guident mes accompagnements ?

Je me suis toujours située « entre deux » : très terre à terre, carrée, structurée, organisée, avec un mental d’acier et, en même temps, une profonde ouverture sur l’invisible et cette recherche d’une autre réalité.

C’est un aspect qui me caractérise : un côté carré qui rassure les personnes parfois réticentes aux pratiques alternatives et qui ont peur de rencontrer quelqu’un d’un peu trop "perché". En même temps, mon ouverture inconditionnelle invite à la confiance. On me dit souvent : « Il n’y a qu’à toi que je peux parler de ça ». Avec moi, on peut tout dire, même les choses les plus "barrées". Je suis à l’écoute, sans jugement (et je suis très bon public sur ce type de sujet ! )

J’ai toujours été la bonne élève : perfectionniste, rigoureuse, appliquée. À l’école, tout roulait. Parallèlement, je grandissais avec des histoires familiales fascinantes : médiums, coupeurs de feu, magnétiseurs, etc. Une double influence qui, sans que je le sache, dessinait déjà mon chemin.

Ma carrière a débuté dans la fonction publique, où j’ai exercé dans la gestion de projets : anticipation, cadre, plannings étaient mon quotidien. Et on pouvait tout me demander, je ne disais jamais non : un vrai petit soldat. Mais, à côté, je ressentais un appel de plus en plus fort pour le « non rationnel », une quête d’ « autre chose ».

C’est par la kinésiologie que je suis entrée dans le développement personnel (envie d’en savoir plus, découvre ici plus en détail comment j’en suis arrivée à la kinésiologie… et c’est clairement pas rationnel ! ). Cette méthode, structurée et protocolaire, convenait parfaitement à mon esprit méthodique tout en m’ouvrant à des dimensions plus subtiles : émotionnelles, énergétiques et spirituelles. Cela m’a poussée à explorer ensuite d’autres pratiques : soins énergétiques, mémoires akashiques, parole au bébé, etc.

Avec le temps, j’ai appris à lâcher prise sur le cadre : plus je fais confiance à mon intuition, plus mes séances gagnent en puissance et en justesse. Plus je pratique, plus mes perceptions s’ouvrent et s’affinent. Mon équilibre entre cadre et ouverture est aujourd’hui ma manière d’incarner ma spiritualité.

Certaines personnes auront peut-être un mouvement de recul à l’entente de ce mot « spiritualité », car il revêt des connotations propres à chacun. Pour moi, je vois la spiritualité très simplement et n’est pas un concept éloigné de la vie quotidienne. Être spirituel, c’est juste reconnaître que nous sommes bien plus que des corps physiques faits de chair et de sang et bien plus que des êtres dotés d’une intelligence : nous sommes des âmes vivant une expérience terrestre. Et oui, on peut être spirituel tout en savourant un verre de vin !

La spiritualité dans mes accompagnements, c’est avant tout reconnaître que chacun est un être multidimensionnel : nous sommes des êtres physiques, énergétiques, émotionnels, mentaux et spirituels.

C’est aussi reconnaître que notre environnement est multidimensionnel : nous sommes impactés par notre vécu, mais aussi par nos mémoires transgénérationnelles (le vécu de nos ancêtres) et nos mémoires karmiques (le vécu de notre âme).

Ne pas prendre en compte tous ses aspects serait comme voir un seul côté d’une pièce. Or, une pièce possède deux faces, une tranche, une matière, une densité, un poids, etc.

Cette vision holistique permet des libérations en profondeur, là où le mental seul ne peut aller.

La société nous a inculqué la puissance du mental, de la raison, de la rationalité. On nous a appris à raisonner plus qu’à ressentir.

Mais le mental est souvent un frein à la guérison. Il aime trouver des excuses, des explications rationnelles, des parades… souvent dans le but de nous protéger, pour que l’on ne souffre pas, mais c’est la plupart du temps inefficace sur le long terme.

J’ai récemment canalisé cette phrase : « La voix / voie de ton cœur sera toujours plus juste que la voix / voie de ta tête. » Tout est dit. Apprendre à ressentir – dans toutes tes dimensions - plutôt qu’à raisonner ouvre des chemins vers une transformation profonde.

Lors des séances, j’apaise mon mental pour me mettre en réceptivité : il ne s’agit pas de « l’éteindre » complètement, il m’est utile, mais juste de le mettre au repos pour recevoir les informations. Je perçois de manière variée : parfois des mots, des phrases, parfois des images ou des sensations physiques (frissons, oppressions…). Par exemple, lorsque je ressens des frissons, ce n’est pas parce que j’ai froid, c’est que ce qui a été dit est juste ou que l’on a mis le doigt sur quelque chose d’important. Je peux aussi ressentir des « ambiances énergétiques ». Ces perceptions, parfois difficiles à mettre en mots, m’aident à capter l’essence des blocages pour aller au-delà des évidences rationnelles.

Mon intuition me permet d’ajuster chaque séance à la personne. Chaque accompagnement est unique : il n’y a pas de protocole rigide, mais une flexibilité qui s’adapte aux besoins du moment.

Je ne prétends pas détenir l’information : je la capte, mais elle t’appartient. Mon rôle est de t’accompagner pour te reconnecter à tes propres réponses, qui sont là, en toi, disponibles, mais que tu n’arrives peut-être pas (encore) à toucher du doigt. Mes perceptions sont un outil, jamais une vérité absolue.

Ma spiritualité et mes perceptions subtiles ne sont pas des "outils magiques", mais des moyens d’amener plus de profondeur, de justesse et d’authenticité à mes accompagnements. Elles m’aident à explorer des dimensions que le mental ne peut atteindre seul. Ce chemin d’équilibre entre cadre et ouverture, entre visible et invisible, est celui que je parcours et que je propose à celles et ceux qui souhaitent avancer avec moi.

Et toi, où te situes-tu sur ce chemin ? Es-tu prêt(e) à explorer ces dimensions en toi ?